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Je ne parle que par images... Il faut chercher le fil d'Ariane. Humm oui, le retrouver, ce n'est pas gagné. Mais enfin, bonne route ! S'il en est ... 

     

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:03
Tout comme le labyrinthe ou la pyramide, il s'avère que les pierres levées du mégalithique sont des sépultures... Il est vrai que leur orientation et leur agencement ne sont pas anodins. Les mégalithes de Stonehenge révèlent un rapport à l'astronomie, tandis que les mégalithes anthropomorphes de l'île de pâques combinent à la fois un culte et une science solaires, tout en gardant un aspect "sépulcral". Ainsi, des cadavres continuèrent à être enterrés au pied des statues bien après que leur culte eût cessé... Si le mystère demeure ou que l'on doute encore de l'usage de ces monuments, c'est qu'on n'y retrouve pas forcément les ossements attendus. Alors que serait une tombe sans mort ? Et peut-on encore lui donner le nom de tombeau ?

Pour répondre à cette question, il faut chercher la réponse dans l'homme qui érige ces pierres, et sonder l'esprit qui habite cet homme... Il n'est pas impossible d'en retrouver la trace, car cette humanité là ne se cantonne ni à un espace ni à un temps déterminé, et que l'on observe de pareils monuments dans toutes les régions du monde et à toutes les époques, quelles qu'en soient les variantes. Il s'en érige encore...
L'homme du mégalithique ne voit pas la tombe comme un lieu de repos éternel, mais comme une voie de passage. Ici la tombe joue le rôle du temple ou du sanctuaire. Elle habrite un rite sacré. Le cadavre déposé en ces pierres va suivre un processus qui s'achèvera par l'épreuve du feu. Au bout d'un certain nombre d'années (sept ans dit-on), les ossements sont rejetés péle et mèle, voire entièrement détruits. Il ne reste que l'âme du mort, délivrée, attendant de reprendre corps à travers une femme. L'esprit sort de la mort par la tombe et revient à la vie par la chair. Certaines femmes se rendaient même tout exprès auprès des pierres pour animer leur enfant à venir d'un esprit de leur lignée (ou pas). L'homme du mégalithique ne croit pas en un "autre monde". Les pierres ne sont pas une porte sur l'au-delà, mais sur ici même. Cela dit, il n'était pas aisé de revenir d'outre tombe, et ce cheminement dans les ténèbres ne trouvait pas automatiquement d'issue dans une vie nouvelle. La femme, apparemment, n'avait pas droit à ce traitement, étant elle-même matière et réceptacle, reflet du sanctuaire et finalité. Elle n'avait rien à découvrir par là, puisqu'elle devait être découverte. Plus tard, certains résidus de cette croyance mal comprise aboutirent à l'idée d'une femme sans âme...
Mais les rituels diffèrent les uns des autres, et certaines pierres monumentales sont parfois érigées du vivant de l'homme (précisément quand l'homme parvient au statut d'homme)... alors mes affirmations ne pourront pas toujours se vérifier sur le terrain. On  a déjà fort écrit sur le sujet, bien des choses contradictoires, et il est vrai que je n'y étais pas.

C'est une chose que je me suis souvent dite, car je n'ai pas à y être...
 
 
Et pour les amateurs de mythes et de fantasmes en tous genres, j'ajoute cette vidéo : la bande annoncé littéraire de la "La machine démonologique", un essai qui aborde ce genre de mystères sous l'angle démonologique. HOOOOOOOOOOO
 
 
 
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commentaires

A
<br /> Pour les hommes ils dressent une pierre droite, surmontée d'une pierre plus grosse. Et même deux pierres droites, redoublement, adjonction du semblable, menant à la porte, ouverture pour un<br /> renouveau après l'éventuel rite de passage menant à devenir un homme un vrai. Comment les "contraires" s'entremêlent, production de sens, symbolique ; comme, sur le corps du monde et avec trois<br /> bout de bois, la demeure en devenir de l'homme par un tissage : une fois devant, une fois derrière...<br /> Et les femmes, elles étaient sensées ne pas mourir, éternel féminin, maman là pour toujours, elles partaient en montagne comme à Narayama, elles disparaissaient pouf poussière un soir venu ? Ou<br /> bien simplement on leur creusait un trou dans un coin, pourquoi pas grand comme les pierres dressées et profond comme elles, ça met les jeunes à l'ouvrage ?<br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> Les femmes, il semblerait qu'elles faisaient quand même un petit passage dans la tombe, même si ce n'était pas "réglementaire", profitant de l'émotion occasionnée par le deuil ou d'une petite place<br /> au côté d'un défunt mâle... Probablement sans rituel. Juste pour faire plaisir à un père, un frère ou un fils, un peu comme on emporte un souvenir ou un objet... Ce petit écart au rite s'est accru<br /> avec le temps, jusqu'aux tombeaux sans issue, définitivement clos et individuels, d'une sorte inversement proportionnelle à la foi de ces messieurs dans l'Eternité. On dirait que tu as étudié la<br /> question. °°°<br /> <br /> <br />
P
<br /> Va donc  falloir que je revienne. À bientôt<br /> <br /> <br />
Répondre
E
<br /> *** ...<br /> <br /> <br />